poétique et diaphane
J'ai découvert hier une légère chose rose et blanche, un peu mystérieuse. J'avais pensé, avant repassage, que l'ensemble datait des années 50, mais finalement c'est plutôt années 40.
Quelques nuages de vapeur de bouilloire plus loin, voici la merveille...
On ne voit pas bien mais le bas de la robe est constitué de nombreux pans volantés. Il y a des taches jaunes mais je ne laverai pas, sûre que la soie fragile se déchirerait. Et puis, il lui reste un peu de son empesage, qui donne du gonflant. C'est une immense chance qu'elle soit en parfait état!
Les mancherons sont constitués de cinq volants, comme les pétales d'une rose.
Coutures main et coutures machine, selon les endroits.
Les manches du cache-coeur sont étonnantes. Elles devaient être très bouffantes, les bras passant en-dessous, comme le montre la dernière photo que j'ai prise plus spécialement pour celles qui aiment voir comment c'est fait...
J'ai choisi de mettre le noeud devant lorsque le cache-coeur est porté, afin de tout nouer ensemble.
Et puis, pour une fois, c'est pas du 34 et demi; non que je veuille la porter ( trop fragile décidément), mais au moins je peux la glisser sur le mannequin, on se rend mieux compte qu'à plat.