impossible de résister au plaisir des images attrapées le long des sentiers.

vous y avez droit de nouveau, toujours un peu les mêmes!

Un petit mot très rapide pour vous dire que demain dimanche et lundi, le 12 et le 13 donc, je serai à La Perrière, avec tableaux et barda textile.

La Perrière, en lisière de forêt de Bellême, un village magique comme on les aime, plein à craquer d'artistes ce week-end!

passez donc nous voir...  ICI...

bon week-end de toute façon, et bien à vous!

Alors oui, je sais, c'est encore l'hiver, et je suis la première à avoir envie de verdure fraîche, de bourgeons dodus, de pousses prometteuses, mais voilà, ça faisait longtemps que je n'avais pas montré des arbres, même dénudés; et puis quand on regarde de près, on voit bien que ça va venir...un peu de patience...

Je n'ai pas résisté...je voulais dessiner ce matin, mais l'appel du blanc a été le plus fort.
Grosses chaussettes, bottes fourrées et grosse veste, et c'est parti, les mêmes chemins , les mêmes arbres qu'en été mais... en blanc. Et dans le ouaté silence.
Je suis persuadée que vous en avez aussi mais je vous montre quand même...

La dernière image est une vue à partir de mon sentier secret, que j'ai failli ne pas retrouver tant les repères changent sous la couche blanche...j'ai pu constater aux petits pas que des bêtes mystérieuses le connaissent aussi, et j'espère que les traces profondes que j'y ai également laissées ne me trahiront pas...

Apparemment peu de gens se baladent, j'ai juste croisé un jeune homme qui avait l'air aussi heureux que moi.
La neige comme ça, d'accord...

Un beau dimanche chez ma mère à la lisière des bois...avant de partir, nous faisons rituellement la balade qui nous mène au bout du chemin.
Qu'y-a-t-il donc au bout de ce énième chemin me direz-vous?

Au passage je ne peux m'empêcher d'immortaliser un ou deux arbres, une échappée entre les haies.

Je n'ai pas réussi toutes les photos hélas...voici l'arrivée à fond de train de celles à qui nous rendions cette visite. Des juments qui appartiennent au voisin et qui vivent paisiblement dans ce coin de campagne en famille, mères, grand-mère et fille musclées, superbes et je l'avoue un peu impressionnantes - j'ai toujours été impressionnée, voire effrayée par les chevaux. Ici la barrière, quasiment virtuelle (un coup d'épaule de jument et il n'y a plus de barrière!...), me donne l'illusion d'être sérieusement séparée de ces grandes bêtes, et puis je les connais bien et sais qu'elles sont très douces, alors ça va.
Mais je peux vous assurer que les voir au grand galop foncer vers nous et s'arrêter des quatre sabots JUSTE derrière le bout de bois, ça vous file des frissons dans l'échine et l'envie de vous carapater dans l'autre sens.

Quand j'ai dit que les photos étaient pour vous, nous avons même eu droit à un - beau?-  sourire.

Vous vous en lasserez sûrement avant moi.
Voici d'autres images de ces belles créatures puissantes et vulnérables, fourmillantes de vie, que sont les arbres.
J'en ai besoin autour de moi, à portée de pas, là.
J'ai aussi besoin de l'eau qui court mais elle n'est pas vraiment là, pas sauvage en tout cas, et elle me manque.

La tête en chou farci d'avoir travaillé un peu trop, un urgent besoin de verdure s'est fait sentir.
J'aurais bien voulu être accompagnée de La Mouette mais elle avait à faire dans sa belle maison, ça sera pour  un jour prochain, je suis donc allée seule.

Je vous ai photographié les chemins creux, les irrésistibles chemins creux.

J'ai toujours la sensation qu'ils vont m'entraîner dans un autre monde, que l'ombre là-bas, au bout, cache une entrée secrète, et ça me donne envie de courir y voir.

Un jour sûrement, je la trouverai cette porte...

Au hasard d'un croisement perdu dans la campagne, deux chemins, une rencontre. Curieusement - j'adore ce mot - la croix est à moitié dissimulée dans un bosquet de buis et de lauriers. Une dentelle de fonte, deux coloris de bleu, elle est très belle.

C'était une balade en Juillet, écrasée de chaleur; aujourd' hui ce sentier, sans doute un peu brumeux, doit sentir l'herbe mouillée, une autre atmosphère que j'aime tout autant...il faudra que j'y retourne un de ces jours...

Les pirates, les cigognes, les princesses...hola!
Pour pouvoir continuer, nécessité de se perdre un peu au vert, loin de la ville.
Balade dans le silence, c'est-à-dire la brise dans le feuillage,

les chants de merles, pinsons and co, l'eau du ruisseau qui dévale sur les cailloux.

Il a fallu réconcilier deux moutons qui se faisaient la tête,
aller au bout des chemins creux pour trouver la lumière,

longer les calmes prés dans le sentier prévu à cet effet,
contourner la fermette pour découvrir les hortensias cachés...

Allez, maintenant on rentre et c'est reparti!