le cabanon 2
Ah la maison dans les arbres...la cachette dans le feuillage,
le grand nid dans les branchages.
Dans le livre "Habiter dans les arbres",
de Paula Henderson et Adam Mornement chez Ulmer,
j'ai choisi ces images anciennes parce que je n'y ai
pas trouvé la photo de la maison que j 'imagine...parmi toutes
les cabanes-en-arbres représentées, aucune ne lui ressemble,
est-ce parceque c'est seulement un rêve, ou parcequ'elle est
trop spéciale? irréalisable, ou trop personnelle? je crois que c'est plutôt ça,
de bric et de broc elle serait, et en même temps féminine, un peu foldingue aussi.Celles que j'ai vues ici me semblent trop clean, pas assez habitées peut-être.
chanter
Depuis 30 années j'écoute Kate Bush, pour moi cette artiste fait acte de réelle créativité avec un univers très fort, dans lequel j'entre avec beaucoup de joie, d'émotion; elle m'inspire aussitôt, je glisse tout de suite dans une dimension qui m'est familière et indispensable, mais qui m'est fermée parfois, et Kate Bush en détient une clé magique. Elle est un peu, dans ce que perçois de son travail, une "bonne sorcière inventive et fêlée", cet aspect du féminin qui m'intéresse particulièrement.
Je crois bien, en fait, que je souhaite être cela un jour pour mes petits-enfants! une bonne sorcière inventive et fêlée...
photo tirée de l'album 2005 de Kate Bush, "Aerial"
tu vas rester ici toute seule?
J'ai regardé "Saint-Ange"...quel film étrange...j'aime plonger dans ces ambiances hors du temps, pleines de mystère, plus ou moins inquiétantes; la maison a une présence hallucinante, au sens propre évidemment; d'où vient qu'on puisse avoir autant envie d'être envôutée par une maison? c'est comme si on lui donnait la puissance d'une terre promise, d'un lieu où la magie est possible, comme si une maison pouvait devenir un univers entier, à la fois rassurant et prêt pour l'exploration sans limites. A la mesure de soi et du monde, en même temps. Je reconnais que je n'aime pas trop la fin du film, en fait sur le moment j'ai choisi confusément de ne pas comprendre, ce qui est tout-à fait possible d'après ce que j'ai pu lire par ailleurs (ici)
film de Pascal Laugier, avec Virginie Ledoyen et Lou Doillon
à ma fenêtre
C'est tout bête, mais je ne l'avais jamais fait...mettre une jardinière de fleurs à la fenêtre, côté rue, un petit bonheur à ne pas se refuser...elle a le soleil toute la matinée, jusqu'à 13 h, et c'est comme un petit jardin en plus, je crois que je vais même rajouter d'autres pots, je ne peux plus m'arrêter!
du vent dans les bambous
Il y a du vent aujourd'hui, et le bambou bruisse, j'adore le bruissement du bambou dans la brise...une musique de fond rassurante et fraiche, qui donne envie d'installer un bassin et des poissons! même ramasser les feuilles sèches de bambou est un plaisir, en plus je suis sûre qu'on peut faire des choses avec!
dais de fées
"Dais: tenture dressée au-dessus d'un autel, d'un trône,
ou qu'on porte dans les processions..." ;
eh bien voici ce que j'ai baptisé "dais de fées",
elles le transportent dans l'herbe, pour s'installer autour
et déguster des choses délicieuses,
admirer le paysage,et jouer à des jeux que nous ne connaissons pas encore. Il est en fil de fer, batiste teinte, rubans, breloques précieuses
nobles pensées
Si chacune de nos pensées est tournée vers la douceur, la paix, le bonheur ou le mieux, pour nous-même et pour les autres, tous les autres et le monde et ce qui le compose, alors nous pouvons poser sur notre tête une couronne, qui aussitôt y ajustera sa taille; et si ça ne s'ajuste pas tout-à fait, ce n'est pas grave, un jour on pensera si merveilleusement, que la couronne sera parfaite!
légère chapelle
On s'était promené tout l'après-midi dans les chemins creux, et l'on arriva sur une colline dégagée où courait le vent tiède; il y avait là une drôle de chapelle , dont l'aspect frêle intriguait. La grande porte était entr'ouverte. L'horloge était arrêtée, sans doute depuis longtemps, des oiseaux nichaient à l'intérieur du clocher, des petites plumes volaient dans l'air, le bénitier était un peu fêlé ainsi que les vitraux qui ne laissaient pas seulement passer la lumière . L'on y déambula en silence, avec comme une envie de s'installer là pour un moment, de rêvasser, d'oublier ce qui existait au-delà des chemins creux.