les boites
Entassées, empilées, avec ou sans couvercle, fermées, ouvertes, débordantes, presque pleines, étiquetées ou pas, recouvertes de papier, de tissu imprimé, en carton, en fer, en bois, récupérées, identifiées, publicitaires, calligraphiées d'ancien, cachées, offertes au regard, elles sont toutes là ou presque - il y en a beaucoup aussi à la maison - et remplissent leur mission de boite, classant, séparant, triant.
Certaines viennent souvent me présenter leur contenu, d'autres n'émergent que de temps à autre, peut-être quelques-unes sont-elles oubliées dessous, dedans, derrière, et réapparaîtront cependant, à un certain moment.
Celles qui sont sur la photo, je les laisse en permanence depuis des semaines sur la table car elles me rappellent mon but, attirent mon regard sans arrêt, canalisent les résultats. J'y plonge les doigts parfois, écarte de menus objets pour voir au fond, retrouve, hésite, soupèse, repousse, mélange, me décide.
Un jour, désenchantées, elles reprendront leur place dans les piles et je passerai à autre chose.
le cahier
noir de jais
Froidement photographié sur le fond blanc d'un mur d'atelier pour cause de préparation de dossier - ce qui n'est pas dans mes habitudes mais bon...- voici ma dernière pièce textile, "Reliquaire avec enfant".
Velours noir, parure de jais, fleurs de cire, bébé, breloques.
Elle fera partie de l'expo que je prépare pour la mi-mars, une installation textile-peinture.
J'en reparlerai, je montrerai d'autres choses bien sûr.
attendre encore
Alors oui, je sais, c'est encore l'hiver, et je suis la première à avoir envie de verdure fraîche, de bourgeons dodus, de pousses prometteuses, mais voilà, ça faisait longtemps que je n'avais pas montré des arbres, même dénudés; et puis quand on regarde de près, on voit bien que ça va venir...un peu de patience...
les lendemains difficiles
Vendredi nous avions "Dîner" aux Ateliers, je n'ai réussi à faire des photos de mon décor de table que le lendemain matin, lorsque nous sommes venus ranger les restes...je m'étais inspirée de la délicieuse table du Chapelier fou de l' Alice de Tim Burton.
Les bougies éteintes, les confiseries et gâteaux avalés, la cire répandue sur les napperons teints en bleu, d'une certaine manière ce sont des souvenirs quand même!
y sont-elles?
C'est ce qu'on inscrivait autrefois sur les cartes marines, là où personne n'était encore allé, aux confins des mers connues, à l'orée des océans mystérieux. J'ai toujours adoré cette phrase incroyablement évocatrice..."Ici il y a des sirènes"...
Pour moi cela représente une porte sur l'inconnu qui attire, envoûte, fascine, inspire. Obsède?
J'en ai fait la devise du "Curieux petit lieu" à l'époque de la boutique, j'avais accroché la bannière au-dessus des tables, vous en souvenez-vous?
J'avais omis de vous la montrer, la voici donc, et un jour ce sera la bannière du blog, promis. En attendant elle est suspendue à l'atelier.
interlude
Un avantage d'avoir du b...(!) partout: parfois mon regard capte ici-sur-la table, là-dans-une-boite et là-bas-au-creux-de-l'étagère quelques bricoles qui semblent s'appeler mutuellement, alors je les réunis et, oui, elles se plaisent ensemble, alors photo, et mémoire dans un coin du cerveau pour un quelque-chose potentiel, plus tard, quand ça aura mûri...
En attendant, je vous le montre, puis chaque chose va retrouver sa "place" initiale.
travail en cours
En préparation d'une expo pour la mi-mars, qui réunira peintures et textiles, je vous en dévoile un peu...et en reparlerai bien sûr.
L'enfance, puisque c'est ce qui a surgi lorsque j'ai pris les pinceaux il y a quelques mois, en sera le thème, et finalement ça ne change guère; déjà l'expo de juillet tournait autour, maintenant je ne tourne plus autour, je saute dedans jusqu'au cou!
Peinture, textile, dessin, je passe d'une technique à l'autre chaque jour sans trêve.
Ici les enfants suspendus, "larves" et "poupées".
le temps qui passe
Je n'écris plus beaucoup par ici depuis quelque temps.
C'est la faute au rythme des jours, à la lumière des jours, au passage des jours, qui me paraissent aller trop vite et pourtant, j'ai l'impression que ce mois de janvier n'en finit pas, quel est ce mystère?
J'ai des difficultés à prendre des photos car il me faut la lumière adéquat, ça je l'ai déjà dit; mais il y a aussi que les heures s'engouffrent dans des spirales palpitantes certes, mais sans repos ni pause.
Je ne dis pas non plus que je vis à un rythme effréné, ce serait faux car je choisis maintenant mes priorités, et on en arrive peut-être à ceci, que "le Curieux..." n'est pas une priorité.
Cependant quand je passe par ici, ce qui m'arrive souvent, en coup de brise fraîche, je constate que "le Curieux..." reçoit toujours autant de visites, du monde entier qui plus est, et j'en suis tout étonnée! alors ça me rassure et me donne envie, systématiquement, de poster de nouvelles choses, rien que pour vous encourager à revenir, encore et encore...
Pardonnez-moi car parfois je prends un temps infini, là aussi, à répondre à vos commentaires. Mais sauf oubli de ma tête de linotte, je le fais, un jour ou l'autre...merci et à bientôt!