mon salon transformé en atelier; des piles de tissus partout, des boites ouvertes, la machine à pédale qui fonctionne très bien, l'aiguille et le dé aussi.

des projets qui se mettent en place, il n'y a plus qu'à travailler!

La première pièce d'une série que je commence.

Amalgame, volume, enchâssement, incrustation.

un vieux livre au contenu scientifico-religieux très confus et plutôt prétentieux, que j'ai fait taire en le scellant. Pour le lire, ou juste admirer ses pages brunies par le temps et la belle dédicace calligraphiée sur le premier feuillet, il suffirait de décoller la boucle métallique.

En attendant il se pare d'une composition de velours, dentelle teinte, etc. Et il s'est trouvé un marque-page, également de velours ancien.  Sur sa tranche, un portrait d'enfant souriant, pas dupe de tant de savoir. Un peu d'humour, que diable!

bon je sais, c'est un peu tard pour Noël, mais y'a pas que Noël dans la vie...et puis je n'avais pas le temps avant, pas tellement plus maintenant d'ailleurs, en fait je fais ça quand je peux!

donc, voici la grande nouvelle: j'ai ré-ouvert mon blog-boutique, rebaptisé pour l'occasion "Le Curieux Magasin" et c'est reparti avec les curieuses créations, et on commençe par cette délicate demoiselle:

ça ne sera pas toujours aussi ravissant, je vous préviens, je veux dire qu'il y aura sans doute parfois des tronches plus brouillons, mais là je souhaitais démarrer avec grâce...

et j'en profite pour vous espérer un beau Noël, en famille ou pas, sophistiqué ou tout simple.

Presque tout le mois de juin durant, mon pauvre petit corps au bout du rouleau m'a jeté un grand STOP impérieux, et j'ai dû lui obéir. Tout doucement je reprends là où j'en étais, je travaille, en voici deux preuves...c'est parfois un peu laborieux.

Je prépare l' expo collective dans cette belle chapelle que je vous avais montrée, je crois. C'est dans un peu plus d'une semaine, au secours!

Depuis l'expo de début novembre, ça me le fait comme à chaque fois.

L'inspiration suivante s'épanouit lentement, mûrit, prend souterrainement existence, tente péniblement une percée ( ça c'était en janvier) renonce pour un temps (un moment pénible) puis finalement reprend forme et, obstinée, trouve son écho dans des minuscules hasards apparemment miraculeux...pour jaillir comme une évidence toute simple, et même, ô ironie, comme une suite implacablement logique à ce qui était là avant.

Elle semble couler de source alors que sa maturation fut tortueuse et quasi impitoyable; ça m'étonnera toujours.

Je vous montrerai donc, à un certain moment, la série à laquelle je travaille depuis quelques jours. Et vous me direz, peut-être bien, que c'était déjà là.

Le tableau ci-dessus n'en fait pas partie, eh non, il a été conçu en novembre pour l'expo dernière, et fait partie d'une autre série, qui n'est pas terminée. Les petites filles des photos anciennes sortent des cadres en carton, mettent des vraies robes à volant, et posent à nouveau devant leur décor, presque vivantes. Et toujours, les clefs...

Hier après-midi, un rayon de soleil a percé les nuages, quelques heures avant le crépuscule; un peu comme aujourd'hui, mais en plus lumineux. J'ai trouvé alors une nouvelle inspiration pour la boite en cours, dans ces coloris subtils que j'aime - aussi - et qui impérativement exigent  la lumière naturelle pour être travaillés.

Gris bleuté très pâle, argent, blanc sali, doré fané...voilà un coffret  tout poudré

En ce moment, choses minuscules et petits restes prennent place dans d'anciens coffrets pour devenir des boites à trésor.

On les ouvre, on les ferme, comme on veut. Ils racontent des histoires, comme on veut aussi.

Cet été, je fus invitée à une belle fête dont le thème était "l'année 1871".

Je me suis donc imaginé un costume, à ma sauce évidemment:  je n'ai construit que le haut, décidant que le personnage que j'incarnais était résolument moderne, à la fois dans son temps, 1871, et avant-gardiste. J'ai ainsi porté la robe sur...un jean noir très étroit et de jolies bottines vintage.

Vous me connaissez, je n'ai pu m'empêcher d'nclure un oiseau et son nid de velours, je vous raconterai peut-être pourquoi un jour...

Sous le pouf drapé, invisible tournure...

Bien sûr, chapeau créé de A à z, en galons, dentelles,rubans de velours et plumes, à porter sur les cheveux relevés très haut!

Ce fut une très belle fête, oui, dans un lieu enchanteur; chacun des nombreux invités avait joué le jeu du personnage costumé, et l'on ne savait plus quand on était, ni vraiment où!

Magique de vivre de tels moments...

Et maintenant c'est la rentrée, avec de gros bouleversements bienvenus dont vous aurez d'ici peu quelques échos enthousiastes.

Les poupées et les momies, à leur place dans l'atelier, ainsi que la robe de la rebelle, sur fond de photos.