Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Curieux Petit Lieu
verdure
18 février 2011

attendre encore

IMGP0253

IMGP0254

IMGP0256

Alors oui, je sais, c'est encore l'hiver, et je suis la première à avoir envie de verdure fraîche, de bourgeons dodus, de pousses prometteuses, mais voilà, ça faisait longtemps que je n'avais pas montré des arbres, même dénudés; et puis quand on regarde de près, on voit bien que ça va venir...un peu de patience...

Publicité
Publicité
3 octobre 2010

crépuscule vert

tableaux_2_10_10_003

Hier 19h30, suite à un après-midi entre quatre murs dans ma boite à labeur, j'ai ressenti l'urgent besoin de balade sous les arbres. Il était un peu tard pour trainer sur un sentier hors la ville et j'ai opté pour le parc Banjan, juste avant d'arriver chez moi. La nuit tombait mais curieusement cela ne se voit pas sur les photos. J'étais assise sur un banc et sous de beaux arbres que voici, même pas eu besoin de marcher du tout...Il parait que ce parc si parfait va fermer...il y a des trucs qui me dépassent!

tableaux_2_10_10_005

Tous les après-midi donc, peinture et couture se mélangent - dans le temps et l'organisation tout au moins - sur un rythme assez soutenu.
Pour ce qui est de la peinture, c'est un drôle de peuple inquiet et un peu sombre qui vient se faire portraiturer grandeur nature; il me faudra du temps avant de vous le dévoiler, car l'élaboration de ce travail se révèle vraiment peu à peu, dans la découverte et les superpositions.
Quant à la couture, vous verrez bientôt ici les résultats des heures laborieuses et beaucoup plus lentes encore...

Allez j'y retourne, bon dimanche à vous!

20 septembre 2010

sinueuses présences

Une phrase, dans un beau texte, chez Clothogancho, m'a fait sourire...elle me rappelait quelque-chose!

"Elle avait même observé chez certaines d'entre elles, de bizarres oscillations..." ICI.

Il y a quelques jours j'étais alanguie dans le canapé enchiffonné quand mon regard, alerté par un très léger mouvement, s'est tourné vers la fenêtre.
Là se sont, bon gré mal gré et entre autres plantes à feuilles, acclimatés un jasmin et l'alaucaria dont je vous ai déjà conté les aventures; j'avais remarqué cet été sur le jasmin une longue tige nue qui poussait, poussait...
A ce moment précis dont je vous parle, l'extrémité de cette tige, mue par une énergie mystérieuse, s'était mise à tourner sur elle-même en spirale avec beaucoup de détermination, et ne s'est arrêtée que lorsqu'elle s'est trouvée enlacée à la branche d'alaucaria voisine...ça a duré quelques secondes, il n'y avait, je vous le promets, pas un souffle d'air. La tige semblait exactement savoir ce qu'elle faisait! j'en suis restée bouche bée, à me demander si c'était tout-à-fait ordinaire et banal...ou pas...

Depuis, elle a continué à grandir, fermement arrimée à sa voisine placide.

vrilles_002

6 septembre 2010

un dimanche à la campagne

chevaux_09_10_003

Un beau dimanche chez ma mère à la lisière des bois...avant de partir, nous faisons rituellement la balade qui nous mène au bout du chemin.
Qu'y-a-t-il donc au bout de ce énième chemin me direz-vous?

chevaux_09_10_004

Au passage je ne peux m'empêcher d'immortaliser un ou deux arbres, une échappée entre les haies.

chevaux_09_10_006

chevaux_09_10_008

Je n'ai pas réussi toutes les photos hélas...voici l'arrivée à fond de train de celles à qui nous rendions cette visite. Des juments qui appartiennent au voisin et qui vivent paisiblement dans ce coin de campagne en famille, mères, grand-mère et fille musclées, superbes et je l'avoue un peu impressionnantes - j'ai toujours été impressionnée, voire effrayée par les chevaux. Ici la barrière, quasiment virtuelle (un coup d'épaule de jument et il n'y a plus de barrière!...), me donne l'illusion d'être sérieusement séparée de ces grandes bêtes, et puis je les connais bien et sais qu'elles sont très douces, alors ça va.
Mais je peux vous assurer que les voir au grand galop foncer vers nous et s'arrêter des quatre sabots JUSTE derrière le bout de bois, ça vous file des frissons dans l'échine et l'envie de vous carapater dans l'autre sens.

chevaux_09_10_025

chevaux_09_10_032

chevaux_09_10_028

Quand j'ai dit que les photos étaient pour vous, nous avons même eu droit à un - beau?-  sourire.



2 août 2010

la Dame cachée

croix_002

Au hasard d'un croisement perdu dans la campagne, deux chemins, une rencontre. Curieusement - j'adore ce mot - la croix est à moitié dissimulée dans un bosquet de buis et de lauriers. Une dentelle de fonte, deux coloris de bleu, elle est très belle.

Publicité
Publicité
1 juin 2010

dans les arbres

Chaque jour y compris le dimanche depuis près d'un mois, c'est atelier-là, atelier-là-bas, inventer-ci inventer-ça, achats-de-ci achats-de-ça, coudre-peindre-montrer comment-faire recommencer deux fois, courir ici venir là, ouvrir-fermer ne pas oublier les clés les ciseaux le fil blanc le bleu ni les kilomètres de percale de satin, la réunion, le rendez-vous, répondre aux tels, y penser le jour, y penser la nuit, etc.

Hier matin sortant d'un rendez-vous, m'est venue l'irrésistible et folle envie d'aller marcher à la campagne-la vraie, pas un bout de ras-de-ville avec trois fleurs de lin qui poussent gauchement. Je suis rentrée bâcler un déjeuner-vite, et suis partie là où je connais un chemin. Entre 13 et 14 heures.
Cet hier-là il faisait beau!
J'avais pris, Delphine, l'Appareil Photo Numérique.
Devant leur beauté renouvelée, j'ai décidé de photographier les arbres.

arbres_001

arbres_003

...tous plus beaux les uns que les autres,

arbres_004

dans leur splendeur présente ou passée,

 

arbres_007

bien enracinés au creux des bois lumineux,

arbres_014

...et dans les étangs vert-soupe plein de grenouilles...

arbres_017

photographier les arbres encore,

arbres_011

oh pardon!!!

Je l'ai vu avant qu'il ne me voie, tout occupé qu'il était à farfouiller dans son nid douillet. Sa maman avait dû lui ordonner de ranger sa chambre pendant qu'elle allait chercher le déjeuner, sinon privé de dessert, et comme il adore le clafoutis de mulot aux cerises vertes il se magnait le tempérament.
Il a levé le museau deux ou trois fois avant de se rendre compte que j'étais pas sa mère - à mon avis leur vue à cet âge n'est pas au point. Curieux mais un peu inquiet quand même, il a claqué du bec alors j'ai filé doucement, histoire de ne pas lui faire démarrer l'existence par un traumatisme stupide, d'autant plus que j'avais ma photo, même imparfaite.

J'ai seulement espéré que c'était tout-à-fait normal que, bien que nocturne, ce bébé soit seul au milieu du jour dans son nid. Après tout, les maternités se ressemblent peut-être, et c'était sans doute simplement l'heure du "biberon de minuit"...qu'il faut aller préparer dans le fond de la forêt quand on est une maman hibou...(ou chouette plutôt, j'ai regardé dans mon Guide des oiseaux d'Europe).

Tout cet exotisme m'a bien changé les idées, et j'ai pu retourner à mon Cirque.

4 mars 2010

exterminator

alaucasia_001

Vers 13h45, tandis que je me dirigeais d'un pas assuré vers ma table de travail dans l'intention de coudre des nouvelles choses à l'intention de l'Autre curieux, un appel de détresse m'a stoppée net. C'était l'alaucasia!
Je me suis approchée très près de lui et il m'a aussitôt montré le dessous d'une de ses feuilles: encore? hélas...
...une colonie de cochenilles farineuses s'était de nouveau installée, avec cabanes, dépendances, toilettes et nursery!!!

( pour les incultes qui ne sauraient pas ce qu'est une cochenille farineuse, il s'agit d'un genre de ravissante punaise d' environ 5 millimètres de long qui se serait roulée dans la farine jusqu'aux antennes, ce qui lui donne l'aspect d'un petit tas de poussière, fin et anodin. Mais si l'on prend une loupe, oui je l'ai fait, on découvre avec stupéfaction, étonnement, puis une horreur teintée d'admiration pour les originalités de la nature, que ce sont des petites bêtes finalement très délicates, il faut l'avouer, vautrées dans les replis des feuilles).

Mais j'ai déjà zigouillé il y a quelques semaines ( ou cru le faire!) une première famille, alors je les connais, et ne me suis pas laissée attendrir; j'ai joué l'exterminatrice sans pitié. Pire qu'une invasion monghole à l'époque de Gengis Khan, mon intervention a été impitoyable.
Bon, si ça se trouve il faudra recommencer sous peu, je vais surveiller de près, mais j'ai bien entendu le soupir de soulagement de l'alaucasia, ce qui est quand même bon signe. Du coup, j'en ai profité pour jardiner un peu auprès des autres plantes, et voilà, une heure et demie plus tard, je n'ai pas fait un point de couture.



28 janvier 2010

l'installation

atelier_009

Comme dans ma nouvelle maison je n'ai pas d'atelier, je travaillais dans la cuisine...mais au bout d'un moment ça le fait plus de remballer tous les soirs mon barda, alors hier j'ai craqué: j'ai ressorti une vieille table, l'ai installée dans le salon, et hop, avec une bonne lampe blanche genre dentiste, j'ai la place qui me suffit, et je peux tout laisser trainer quand je prépare le frichti! ah ça fait du bien je vous promets...

Le seul problème étant que vu que c'est près du radiateur, c'est Linotte, la chatte, qui y a ses quartiers - n'est-ce pas Alexandra - enfin après quelques heures d'âpres négociations tout le monde est content, c'est-à-dire qu'elle se met où elle veut et je dis rien.

Du coup je redouble de travail, puisque je peux m'y mettre à toute heure sans déménager des tonnes de matériel, et je le redis c'est le bonheur!

3 octobre 2009

Le pensionnaire

olivier_004

L'olivier qui vit chez moi en a vu d'autres.

Je l'ai rencontré chez les Reines des prés, qui ont une boutique dans la rue où j'avais ouvert l'atelier "Le Curieux petit lieu", elles le sortaient tous les matins à l'ouverture, le rentraient tous les soirs, mais un olivier reste un olivier, fait pour s'enraciner dans une terre hospitalière et y rester des centaines d'années...en plus, quand je l'ai récupéré (fatigué) j'ai fait la même chose, sortir-rentrer de la boutique...quand je l'ai enfin installé dans mon jardin, je lui ai solennellement promis de ne plus le bouger, pour le sortir de sa grave déprime, car il était malade, il n'avait plus de feuilles...

En deux printemps il est devenu comme on le voit maintenant, mais en juillet je lui ai fait l'affront du déménagement en appartement! pour me montrer à quel point il était mécontent il a perdu quelques feuilles puis s'est apaisé.

Il faudra que je renouvelle son pot bientôt, j'espère que ça ne le traumatisera pas trop...

Je suis sûre qu'un jour il installera définitivement ses racines dans une terre, quelque-part, et je lui dis souvent.

20 septembre 2009

la petite timide

mimosa_004

Je vous présente ma nouvelle copine, rencontrée à la jardinerie.
Elle s'appelle Mimosa Pudica ... drôle de nom n'est-ce pas?
Attrapant délicatement son pot pour la regarder de plus près, j'ai cru un instant m'être trompée, je ne la reconnaissais plus...

mimosa_007

Mais du coup, j'ai compris son nom!
Cette grande sensible, dès qu 'on la frôle, referme ses feuilles, en un clin d'oeil...comme un escargot rentre dans sa coquille! ensuite, si après quelques minutes, elle se rend compte que le calme est revenu, tout doucement les feuilles s'ouvrent, parfois avec des petits à-coups surprenants...conquise, je l'ai ramenée à la maison, et lui ai trouvé un endroit bien tranquille!

                                        

mimosa_005

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 > >>
Le Curieux Petit Lieu
Publicité
Newsletter
Archives
Visiteurs
Depuis la création 135 852
Le Curieux Petit Lieu
  • Isabelle Strutz (ou Polline Moineau) artiste du textile. Vous trouverez ici (dans "Pages" et "Albums" notamment) mon travail de plasticienne. Vous verrez un peu l'évolution de mes créations et beaucoup de ce que j'aime.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité