"Et l'enfer accorda ce qu'implorait l'amour"...
Dans une boite de bois, la pauvre Euridice, et
les quelques objets dont je l'ai entourée,puisqu'elle retourne aux enfers...

Voile de baptême je pense, avec un ruché de satin
destiné à mettre dans un pur écrin le petit visage innocent...
et le coton empesé, blanc, blanc, blanc,
je ne résiste pas à photographier tant de blancheur mousseuse!
Longue vie douce et heureuse à tous les bambins!

Ornements en perles, délicats, beaux, fragiles...vieux...

Ces derniers font 3 cm de diamètre ( le centre en perles je veux dire), c'est là que je me rends compte que mes photos s'améliorent...c'est toujours un peu fripé, pardon, ça sort des boites, et ça y retourne!

c'est la lampe-carosse de Cendrillon ; le jour où je l'ai vu celui-là, je l'ai voulu! vous comprenez ?

c'est un tout petit placard...avec une minuscule porte, où mettre une chose précieuse ou sacrée...

le reliquaire "jardin n°2" ( détail)

voici la tenture que j'appelle le dromadaire, parceque les pompons, fragments de miroirs, rubans dont on revêt les dromadaires pour les prémunir contre le mauvais sort me paraissent tout-à-fait intéressants...et inspirants!

la couverture d'un vieux livre...Sindbad le marin,illustration de Pierre Luc

taille 2  ans, robe de tulle brodé, et vêtements de dessous pour les garçons en tricot, même taille je crois...

qu'y a-t-il donc dans le chèvrefeuille au fond du jardin ?

pendentif en tissu -toujours! avec portrait au centre

Ces "chromos" étaient autrefois accrochés dans les chambres d'enfants pour qu'ils se souviennent que leur ange gardien était à leurs côtés en permanence, qu'ils étaient protégés; celui-ci est au mur de ma chambre depuis des années...

Elle peut se promener tranquillement; le loup n'est pas dans les parages,le temps est même tellement doux qu'elle a laissé son petit chaperon à la maison...

tourterelles, moineaux, merles...
se retrouvent souvent sur les tissus que j'empile,
plus ou moins fanés, usés, passés, et dessinés par des inconnus!

L'envers; la structure architecturée qui assure une base
pour  les ornements du dessus, les fantaisies de l'endroit,
que l'on voit, elles seules, lorsque le vêtement est porté,
mais qui ne pourraient exister sans la construction du dessous.

Dans la valise il y a

deux blouses en coton noir

cousues de fil blanc

reprisées de fil noir.

Lentement les objets choisis s'assemblent, se transforment, se préparent à raconter autre chose.

Peu à peu s'élaborent les contes et les histoires. Les personnages vont naître, rêver leur rencontre, nous en serons peut-être émus.

des aquarelles de Margaret Tarrant,
une Anglaise née à la fin du 19e siècle, me plaisent depuis toujours,
les fées, les enfants, la campagne...c'était son monde,
j'aimerais que ce soit le mien,
entre autres,

et je ne m'en lasse pas!

dans les années soixante, j'ai eu ce livre qui lui aussi
me suit dans ma vie, une histoire d'André Dhôtel illustrée
par Marianne Clouzot , il y a encore au fil du récit une "princesse" qui s'échappe...

la grâce de l'ange qui accompagne Sophie...dessins A.Pécoud

C'est un oiseau de jais, j'avoue ne pas trop savoir ce qu'est le jais, à part que c'était très utilisé il y a 100 ans et un peu plus, la preuve...

C'est la Sirène du Curieux...comme elle a été convoquée
ce matin pour la photo précédente, j'ai décidé d'en
profiter pour lui tirer le portrait, alors la voici,
un peu timide, plutôt contente je crois...avant de
retourner dans ses profondeurs.

Heureuse d'avoir déniché ces vêtements d'homme, plutôt rares;
les matières, la fabrication sont efficaces, solides, sobres.

Les couleurs et le rapiéçage soigneux sont pour moi
une source d'inspiration.

Tout près l'une de l'autre, étoffe masculine,
étoffe féminine...évidence, harmonie, subtilité!

un "autel à la déesse", tout textile et dentelles anciennes...

Et voilà, il est fleuri, éclatant de blancheur et de parfum,
le pied dans la terre de ville, les branches fusant
vers le ciel zébré du vol des martinets ...
complice pour isoler du vis-à-vis, pour poser là un peu
d'idée de campagne bucolique.